vendredi 18 septembre 2015

IEF, mais pourquoi ????

Déjà, l'IEF, c'est quoi donc ??? Ce petit acronyme signifie tout simplement Instruction En Famille. On l'appelle aussi l'école à la maison. Différentes façons de faire cohabitent dans le petit monde de l'IEF, inspirées de différentes pédagogies. Certaines familles pratiquent le «unschooling», ce qui signifie que les enfants n'ont pas de temps de classe à proprement parler, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils n'apprennent rien ! Pour ma part, j'ai besoin d'une certaine dose d'enseignement formel, notamment en français et en maths. À noter d'ailleurs que si en France l'école n'est pas obligatoire, l'instruction l'est... Les enfants doivent donc avoir acquis le sacro-saint «socle commun des compétences» arrivés à 17 ans (il est intéressant de noter que personne ne semble se préoccuper de savoir si les élèves qui quittent le système scolaire ont effectivement ce bagage...), et l'inspecteur de la circonscription doit donc effectuer un contrôle annuel afin de s'assurer de la progression des enfants.

Mais (comme souvent, diront les mauvaises langues...) je dévie de mon sujet. La question était donc de savoir pourquoi mais pourquoi, nous avons fait ce choix hurluberluesque (non, vous ne rêvez pas, je viens de l'inventer, mais si Ségolène peut, pourquoi pas moi ???), alors que nous sommes déjà assez bizarres pour avoir voulu plus de 3 enfants ???
Mmmm, peut-être que je ne devrais pas vous le dire ? On ne sait jamais, des fois que la bizarrerie soit contagieuse  ?!
Si vous voulez prendre le risque, vous pouvez continuer. Si non, vous pouvez aller prendre un café. Les frondeurs pourront continuer à lire en buvant un café...
Donc, si nous avons fait ce choix, ce n'est pas contre qui ou quoi que ce soit (le système scolaire, les enseignants, la pédagogie, les méthodes, ou que sais-je encore). Si nous avons fait ce choix, c'est pour nos enfants. Des enfants pour qui l'école n'était pas la source d'épanouissement qu'elle aurait dû être. Des enfants qui souffraient des moqueries et autres bassesses dont sont capables certains enfants (qui ne les ont pas inventées, soit dit en passant...). Des enfants qui n'utilisaient pas leur capacités intellectuelles, et dont la curiosité était écrasée... Des enfants en «stand-by», attendant des jours meilleurs... Des enfants qui rentraient trop souvent en pleurant... Des enfants à propos desquels j'ai lu des remarques qui s'apparentaient plus à des jugements qu'à autre chose... Bref, pour nous, beaucoup de tristesse et de colère aussi, à chaque fois qu'il nous a fallu ramasser les morceaux. Il n'y a pas que du négatif, bien sûr. Mais lorsque nous leur avons posé la question, individuellement, de ce qu'ils penseraient de faire l'école à la maison, leur enthousiasme à été tel que je pense qu'il était à la hauteur de leur souffrance...
Je pense que vous avez compris... Allez, je m'en vais battre le rappel des troupes, histoire de bosser un peu quand même !

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